Les Vitreries Géométriques
Que la Lumière soit
Les grandes vitreries géométriques apparaissent au XVII-XVIIIe siècle, cela correspond à un changement de goût dans les vitraux.
Ce goût nouveau pour la clarté et pour l’architecture classique conduit le clergé à commander pour les édifices qui se construisent des vitreries le plus souvent blanches, agrémentées parcimonieusement de bordures peintes au jaune d’argent et à l’émail.
À la fin du XVIIIe siècle et après la Révolution, lorsque les églises et les cathédrales deviendront la propriété des laïques, l’art du vitrail sera si peu pratiqué que la plupart des verreries arrêteront la fabrication des verres colorés. Les vitreries « à bornes », incolores à bordures peintes à l’émail, font leur apparition.
Le renouveau au XIX ième siècle
Les grandes vitreries à motifs géométriques vont voir un essor important à la fin du XIXème impulsé par les progrès technologiques dans la fabrication du verre, le rendant plus abordable. Elles sont présentent encore aujourd’hui dans de nombreux édifices Haussmanniens, tant dans les appartements, les bow-window que dans les cages d’escaliers.
Elles sont construites sur un réseau de lignes rectilignes dont les espacements et les croisements forment un ensemble de points, une “grille” qui guide la régularité et la répétition du motif.
Ces motifs géométriques peuvent être répétés de nombreuses fois dans une vitrerie se voulant occultante, ou habiller un contour de fenêtre pour souligner son encadrement, comme pour le panneau rectangle.